- dim. 11 sept. 2022 14:46
#36427
Bonjour,
Peut-être pourrez-vous répondre à ma question et m'orienter vers les bons dispositifs car je tourne en rond entre différents interlocuteurs depuis longtemps.
Ma fille a un handicap (inférieur à 80%), nous percevons l'AEEH et son complément 4, ainsi que le RSA. Elle est scolarisée à domicile depuis plusieurs années mais son retour en établissement est prévu à la rentrée prochaine pour l'entrée à l'université.
Je suis veuve et actuellement locataire à titre gratuit, mais sans solution de logement à partir de juin 2023 (je fais des démarches de mon côté, sans succès : les dossiers montrant des revenus faibles reposant principalement sur des prestations sociales semblent faire peur aux agences, et il reste plusieurs années d'attente du côté des logements sociaux). Je n'ai pas toujours été dans cette situation, j'ai travaillé, été locataire sans difficulté, mais me retrouver veuve et devoir gérer la scolarisation à domicile de ma fille a changé ma vie et tout est devenu plus compliqué.
Sans entrer dans des détails interminables : la situation de ma fille est particulière, elle est très en avance dans certains domaines mais très en retard dans d'autres, notamment tout ce qui touche à l'autonomie, la gestion émotionnelle, la résistance aux situations anxiogènes (ce qui inclut les imprévus). En bref, elle a besoin d'un accompagnement personnalisé et soutenu, même si on travaille à développer l'autonomie.
Ma première question est la suivante : existe-t-il des dispositifs pour nous aider à trouver un hébergement dans le cadre de sa poursuite d'études à l'université ? J'ai bien compris que je ne pouvais pas l'accompagner dans un logement étudiant, les demandes CROUS semblent donc exclues. Que faire alors ? Existe-t-il des facilités d'accès au logement pour les étudiants qui ont besoin d'un accompagnateur ? Je précise que ma fille n'a que 13 ans, elle fera son entrée à l'université à 14 ans. Son jeune âge majore les difficultés dues au handicap (elle saura probablement les gérer dans quelques années, mais pour le moment, ce n'est pas le cas). Elle n'est pas suffisamment en mesure non plus de s'assurer correctement de sa propre sécurité. Pour le moment, elle "vise" deux académies pour ses études mais nous ne savons évidemment pas où elle sera acceptée (nous habitons actuellement loin de tout campus universitaire mais c'est un logement temporaire... et sommes administrativement rattachées au logement de mes parents, à 800km... ce qui risque de compliquer nos démarches). J'ai déjà posé ces questions à l'assistante sociale référente RSA ainsi qu'à l'assistante sociale de la MDPH, personne ne sait...
Et voici ma deuxième question : j'avais entrepris de rechercher des petits boulots en soirée (une fois la journée terminée et ma fille couchée). L'objectif était d'avoir un meilleur dossier à présenter aux agences et aux bailleurs en montrant des revenus d'activité, même si ceux-ci sont automatiquement déduits du RSA, et de faciliter mon retour progressif dans la vie professionnelle (que j'espère prochain, si l'entrée à l'université de ma fille se passe bien, car pour le moment je n'ai pas l'impression d'avoir une vie). J'ai par ailleurs une petite activité d'auto-entrepreneur, en pause par la force des choses, que je voulais essayer de relancer. Mais l'assistante sociale référente RSA m'a arrêtée de suite en me disant que je risquais perdre le complément AEEH si je déclarais des revenus. Celui-ci m'a en effet été attribué avec la mention suivante : "la situation de handicap de votre enfant ne vous permet d'exercer aucune activité professionnelle". Elle n'en est cependant pas certaine, et me dit que j'ai peut-être le droit de faire quelques heures par semaine. Je n'ai rien trouvé à ce sujet sur internet malgré mes recherches : savez-vous ce qu'il en est ? Je ne peux pas me permettre de perdre ce complément dans la situation actuelle (les fins de mois sont très difficiles et le moindre imprévu devient vite ingérable), nous avons beaucoup de frais liés au handicap de ma fille et aux adaptations nécessaires, je me prive quotidiennement sur de nombreuses choses depuis plusieurs années et n'ai aucune marge pour réduire davantage nos dépenses.
Je vous remercie par avance,
Polla
Peut-être pourrez-vous répondre à ma question et m'orienter vers les bons dispositifs car je tourne en rond entre différents interlocuteurs depuis longtemps.
Ma fille a un handicap (inférieur à 80%), nous percevons l'AEEH et son complément 4, ainsi que le RSA. Elle est scolarisée à domicile depuis plusieurs années mais son retour en établissement est prévu à la rentrée prochaine pour l'entrée à l'université.
Je suis veuve et actuellement locataire à titre gratuit, mais sans solution de logement à partir de juin 2023 (je fais des démarches de mon côté, sans succès : les dossiers montrant des revenus faibles reposant principalement sur des prestations sociales semblent faire peur aux agences, et il reste plusieurs années d'attente du côté des logements sociaux). Je n'ai pas toujours été dans cette situation, j'ai travaillé, été locataire sans difficulté, mais me retrouver veuve et devoir gérer la scolarisation à domicile de ma fille a changé ma vie et tout est devenu plus compliqué.
Sans entrer dans des détails interminables : la situation de ma fille est particulière, elle est très en avance dans certains domaines mais très en retard dans d'autres, notamment tout ce qui touche à l'autonomie, la gestion émotionnelle, la résistance aux situations anxiogènes (ce qui inclut les imprévus). En bref, elle a besoin d'un accompagnement personnalisé et soutenu, même si on travaille à développer l'autonomie.
Ma première question est la suivante : existe-t-il des dispositifs pour nous aider à trouver un hébergement dans le cadre de sa poursuite d'études à l'université ? J'ai bien compris que je ne pouvais pas l'accompagner dans un logement étudiant, les demandes CROUS semblent donc exclues. Que faire alors ? Existe-t-il des facilités d'accès au logement pour les étudiants qui ont besoin d'un accompagnateur ? Je précise que ma fille n'a que 13 ans, elle fera son entrée à l'université à 14 ans. Son jeune âge majore les difficultés dues au handicap (elle saura probablement les gérer dans quelques années, mais pour le moment, ce n'est pas le cas). Elle n'est pas suffisamment en mesure non plus de s'assurer correctement de sa propre sécurité. Pour le moment, elle "vise" deux académies pour ses études mais nous ne savons évidemment pas où elle sera acceptée (nous habitons actuellement loin de tout campus universitaire mais c'est un logement temporaire... et sommes administrativement rattachées au logement de mes parents, à 800km... ce qui risque de compliquer nos démarches). J'ai déjà posé ces questions à l'assistante sociale référente RSA ainsi qu'à l'assistante sociale de la MDPH, personne ne sait...
Et voici ma deuxième question : j'avais entrepris de rechercher des petits boulots en soirée (une fois la journée terminée et ma fille couchée). L'objectif était d'avoir un meilleur dossier à présenter aux agences et aux bailleurs en montrant des revenus d'activité, même si ceux-ci sont automatiquement déduits du RSA, et de faciliter mon retour progressif dans la vie professionnelle (que j'espère prochain, si l'entrée à l'université de ma fille se passe bien, car pour le moment je n'ai pas l'impression d'avoir une vie). J'ai par ailleurs une petite activité d'auto-entrepreneur, en pause par la force des choses, que je voulais essayer de relancer. Mais l'assistante sociale référente RSA m'a arrêtée de suite en me disant que je risquais perdre le complément AEEH si je déclarais des revenus. Celui-ci m'a en effet été attribué avec la mention suivante : "la situation de handicap de votre enfant ne vous permet d'exercer aucune activité professionnelle". Elle n'en est cependant pas certaine, et me dit que j'ai peut-être le droit de faire quelques heures par semaine. Je n'ai rien trouvé à ce sujet sur internet malgré mes recherches : savez-vous ce qu'il en est ? Je ne peux pas me permettre de perdre ce complément dans la situation actuelle (les fins de mois sont très difficiles et le moindre imprévu devient vite ingérable), nous avons beaucoup de frais liés au handicap de ma fille et aux adaptations nécessaires, je me prive quotidiennement sur de nombreuses choses depuis plusieurs années et n'ai aucune marge pour réduire davantage nos dépenses.
Je vous remercie par avance,
Polla