Un employeur n'est pas obligé d'accorder un acompte, sauf si celui-ci correspond à un travail déjà effectué. Par exemple, si vous avez travaillé une partie du mois et demandez un acompte correspondant aux jours déjà travaillés, l'employeur est en principe tenu de vous le verser, car c'est une avance sur salaire.
Cependant, si l'acompte que vous demandez concerne une période de travail future, l'employeur a le droit de refuser, car cela relève d'une décision discrétionnaire. Cela peut aussi dépendre des pratiques internes de votre entreprise ou de votre convention collective. Je vous conseille de vérifier votre contrat de travail ou de vous rapprocher des ressources humaines pour clarifier la situation.
En tout cas, n'hésitez pas à discuter avec votre employeur pour comprendre les raisons d’un éventuel refus et voir s’il est possible de trouver une solution.
Bonjour
C'est un peu abusé, surtout après 4 ans dans l'entreprise. Normalement, ils devraient être compréhensifs, mais ça dépend des politiques internes.
Bonjour
Comment les politiques internes de l’entreprise ou les conventions collectives peuvent-elles influencer la décision d’un employeur d’accorder ou de refuser des demandes de paiement anticipé, et quelles mesures les employés doivent-ils prendre pour gérer ces situations ?
Les politiques internes et conventions collectives influencent les décisions des employeurs sur les paiements anticipés en définissant les règles d’éligibilité, les montants et modalités. Les conventions collectives peuvent garantir des droits spécifiques, notamment pour des urgences.
Les employés doivent consulter leur règlement intérieur et convention collective pour comprendre leurs droits, puis adresser une demande claire et écrite au service RH ou à leur employeur.
En cas de refus, il est recommandé de demander des justifications écrites et de solliciter un représentant du personnel ou l’Inspection du travail si nécessaire. Une communication transparente reste essentielle pour faciliter ces démarches.