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J'aimerai avoir une aide/accompagnement pour le suivi de ma femme.

Elle a différentes pathologies depuis 2019 : fibromyalgie, endométriose, migraines chroniques, sciatiques dorsales, tachycardie, asthmatique et syndrome du colon irritable.
En 2020 elle a prévenu son employeur (pour la fibromyalgie) afin qu'il puisse remplacer son poste. Une procédure de licenciement pour inaptitude a eu lieu. Suite à ce licenciement, elle a suivi différents traitements (et toujours actuellement), et son état s'est détérioré (pour arriver à la liste de pathologies ci-dessous). Ses pathologies l'empêchent de retrouver un travail car elle peut être incapable de se lever certains jours.

Suite à son licenciement pour inaptitude, elle a perçu les indemnités de pôle emploi pendant 24 mois. Depuis l'été 2020 elle est sans aucune ressource.
Nous avons fait une demande d'AAH auprès de la mdph. Celle ci a été refusé. Nous avons fait un recours qui a été également refusé car « ces difficultés ont une incidence légère à modérée sur votre autonomie sociale et professionnelle ».

Notre objectif n'est pas de "profiter" d'un système mis en place mais de rendre une autonomie financière à ma femme, son autonomie physique n'est plus présente certains jours (où je suis présent pour l'aider à faire les tâches ménagères).

Nous ne savons pas quelle attitude adopter face à ce double refus : contester devant les tribunaux (ceci me semble lourd et long) ou alors refaire une nouvelle demande (au risque d'avoir le même refus).

Merci d'avance de votre aide.

Bonjour,

Premièrement bonne année et des ondes positives à Madame, car je compatis pour la fibromyalgie (terme un peu "générique", quand la médecine à bien du mal, voire est impuissante à ôter les souffrances multiples, ou quand peut être des trucs pas détectés) et oui ça pourrie bien la vie , bref ...

perso, je ferais 3ème demande !
concernant le refus numéro 2, elle a rencontré 1 toubib rattaché à la MDPH ? qui a rendu un rapport ?

"incidence légère à modérée sur votre autonomie sociale et professionnelle"
faut faire appel, si les souffrances et les handicaps liés, sont largement sous estimés.

j'avais eu la même réponse, en première instance, sans m'avoir rencontré, juste avec le dossier + ou - bâclé pour la partie réservé de mon généraliste, et mes quelques bafouilles sur l'imprimé ou j'avais pas la place vraiment, et "manuscrit".

Sinon, autre piste, puisqu'une fois même qu'on a reconnaissance de l'AAH, ce qui est déjà un SOULAGEMENT énorme, rien que le fait d'être reconnu, bah très rapidement, ils nous disent (je ne m'y attendais pas perso) de faire une demande de pension d'invalidité auprès de la CPAM, car c'est prioritaire sur l'AAH ...

Alors moi je dis : "pourquoi pas commencer par là" ?! ou lancer procédure en parallèle, surtout, que pas + simple, des tonnes de papiers, de tous le parcours (comme si on partait à la retraite grosso modo) à fournir etc.

ensuite l'aah ne vient donc que en complément, jusqu'à hauteur donc du plafond de l'aah , si pension invalidité faible.

"fibromyalgie seule" difficile de se faire reconnaitre, cela dit, comme bon nombre d'handicaps dit "invisibles", d'ailleurs perso souffert des années entières, c'est justement pole emploi qui m'a "forcé" à faire démarches, je me disais à tort "je suis pas en fauteuil roulant, c'est mort".

Courage

Bonjour vincent_vancoillie,

En plus du témoignage et des conseils de Germinal49, je vous partage ici notre article sur les différents recours face à une décision de la MDPH (pas besoin de passer par le tribunal administratif tout de suite, je vous rassure !) : https://www.aide-sociale.fr/recours-refus-aah/

Courage !
Bonne journée,
Charlotte